La « City » à Londres et sa banlieue regorgent d'éléments en opposition.
La logique et le chaos s'y opposent. La rigeur scientifique de l'architecture du bâtiment « X-Y », celle des buildings de la « City », des installations sur les relais TV et des calculs numériques de la finance viennent contredire le chaos des formes d'énergie en mouvement qui se matérialisent sous forme de dragons.
L'incarnation s'oppose à la désincarnation. La froideur, l'épure, l'immobilité des buildings et l'abstraction des équations de la finance se dressent contre les dragons qui symbolisent l'énergie vitale incarnée, en flux mobile et en perpétuelle transformation. Les pigeons en bas à droite qui ont compris l'intensité de ce combat préfèrent prendre la fuite. La résolution de ce conflit nous entraîne-t-elle au travers d'un parcours sinueux, étroit et aux multiples bifurcations, comme le suggèrent les personnages centraux et l'enchevêtrement du tuyau derrière eux ?
Le temps s'établissant dans la durée s'oppose à l'instant. Ainsi la durée vécue par l'automobiliste lors d'un parcours de parfois plus d'une journée à travers les grandes étendues de la banlieue ou celle du plaisancier sur son bateau sont différentes de la succesion rapide des évènements vécus par les dragons en perpétuelle transformation.
La position de la city à cet égard se révèle paradoxale à travers l'ambition d'un marché qui progresse et dure dans le temps et la recherche de prises de bénéfices immédiats - qui s'oppose à l'établissement d'une économie viable dans le temps. Le danger des bulles spéculatives, malgré les crises passées, semble sous-estimé ou volontairement ignoré.
« The City » of London and its suburb are full of opposited elements.
The straight, refined and cold lines of the buildings of "The City" and of the « X-Y »building are opposed to the chaos of energy emanation flows which take the shapes of two dragons.
Logic represented by the contemporary buildings, TV facilities and by the equations of the financial algorythms running in the towers of the City is also opposed to the chaotic energy emanations represented by the dragons.
Dragons are also incarnated elements - incarnations of vital flows of energies, whereas algorythms are abtracted and desincarnated elements.
The Time lived by the driver who is cruising in the suburb and by the sailors on their boats is not the same as the Time lived by the dragons which are perpetually transforming themselves. Under that point of view, the situation of The City seems paradoxal, with the objectiv to establish a sustainable and growing market and the liking for immediate benefits – which are in opposition with a sustainable economy in the time. The danger of speculative bubles seems to be under evaluated or volontary ignored despite the past crises.
Can the mysteries holden back behind the examination of these oppositions be solved ? The two caracters seem to try to solve them, taking a seat for a narrow and cranky path to the solution. The two wood pigeons in the right down corner prefer escaping from these conflicts.